le clochard
UN vent fort souffle sur la ville
Il est inquiet,seulet fragile.
Courbé il va,cachant sa peine
En quete de chaleur humaine.
Longeant la rue de porte en porte
Sans que personne le réconforte,
Les voix déferlent dans la nuit
Sur sa silhouette qui s'enfuit.
Ayez pitié du clochard qui chemine
Son veston posé sur l'échine.
La terre a un coeur de pierre
Pour chercher son pain de misère.
Compagnon nocturne du silence
Chante sans voix une romance,
Des pages pleines d'amour,si rare
Qu'une goutte de pluie en frisonne et ségare.
Mais la voix s'est tue,
Il a disparu.